Citations historiques de France

Bien des citations historiques ont traversé les temps en France. Mais on retient moins souvent qui les a prononcées et dans quel contexte.
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Question Réponse Précision Précision générale
Arnaud Amalric Tuez-les tous, dieu reconnaîtra les siens !

Cette phrase déclencha le massacre de Béziers en 1209 par la sainte inquisition, faisant entre 20 000 et 60 000 morts. La religion cathare, appelée à l'époque 'albigeoise', était une religion chrétienne manichéenne en plein essor qui s'opposait notamment à l'oppulence de l'église romaine. Cette dernière déclara ses adeptes hérétiques et pris les armes. Après avoir investi la ville de Béziers, les hommes d'Arnaud Amalric, prélat du pape, lui demandèrent comment distinguer les Cathares des Catholiques. Afin d'être sûr de ne pas avoir à revenir, il aurait ainsi ordonné de tuer tout le monde. Ce massacre, marqua le début de la "Croisade des Albigeois", qui se termina en 1244 par un autre bain de sang à Montségur.

Madame de Pompadour Après-nous, le déluge.

Madame de Pompadour (Jeanne-Antoinette Poisson) aurait déclaré cette phrase pour remonter le moral de son amant Louis XV suite à la cuisante défaite de ses troupes lors de la bataille de Rossbach en 1757. Ce dicton existait déjà sous la forme : 'Après moi le déluge'. Il a une connotation égoïste et signifie que son successeur fera bien pire. Louis XV reprendra souvent cette phrase à propose de son dauphin, le futur Louis XVI.

Catherine de Médicis L'argent est le nerf de la guerre.

1570

Mirabeau Nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.

1789

André Malraux Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas.
Jacques de Molay Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races.

Jacques de Molay aurait prononcé ces mots lors de son supplice en 1314, s'adressant à Philippe Le Bel et au pape Clément.

Jacques de Molay était le grand-maître du puissant Ordre des Templiers, qu'a démantelé Philippe le Bel sous des prétextes fallacieux notamment afin de s'approprier sa fortune.

Martin Nadaud Quand le bâtiment tout va.

Ancien maçon, Martin Nadaud prononça lors d’un discours à la Chambre des députés en 1850 ces mots : « Vous le savez, à Paris, lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité. » Cette phrase fut reprise et simplifiée par la presse par : « Quand le bâtiment va, tout va. ». Aujourd'hui cet adage ne s'applique plus vraiment car le bâtiment pèse beaucoup moins dans l'économie et elle requière moins de main-d'oeuvre.

Olympe de Gouges La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir le droit également de monter sur la tribune.

1791

Jacques Péricard Debout les morts !

Le 8 avril 1915, pendant la première guerre mondiale, le lieutenant Péricard galvanisa par cette phrase sa compagnie qui venait de subir une sévère contre-offensive allemande et qui était presque encerclée. La scène s'est passée près de Saint-Mihiel (Meuse) et a été relatée par l'écrivain Maurice Barrès suite à sa rencontre avec Jacques Péricard.

Philippe VI de Valois Qui m'aime me suive !

1328

Marie-Antoinette S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche.

1789

Henri de La Rochejaquelein Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi.

1793

La Rochefoucauld C'est une révolte ? - Non sire, c'est une révolution !

1789 - en réponse à Louis XVI

Madame Roland Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom.

1793

Stanton Lafayette ! Nous voilà !

Tels sont les mots que prononce le Lieutenant Colonel américain Charles E. Stanton sur la tombe du Marquis de La Fayette, au cimetière Picpus à Paris, le 4 juillet 1917. Le Marquis Marie-Joseph de La Fayette (1757 - 1834) décide en avril 1777 de partir en Amérique du Nord pour soutenir les Américains et George Washington, en guerre contre les colonisateurs anglais depuis la proclamation d'indépendance des Etats-Unis le 4 juillet 1776. Ses talents diplomatiques et militaires permettent de convaincre Louis XVI d'envoyer une armée commandée par Rochambeau en 1780, de vaincre les Anglais à Yorktown en octobre 1781, puis de faire aboutir en 1783 le traité de Paris par lequel les Anglais reconnaissent l'indépendance des Etats-Unis. Par la suite, le Marquis de La Fayette prend une part importante dans la Révolution Française de 1789, au cours de laquelle il participe à l'écriture de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et à l'adoption de la cocarde tricolore. Il joue encore un rôle majeur durant les Journées de Juillet 1830 et participe à l'accession au trône de Louis-Philippe, étant ainsi un des rares hommes à avoir participé de près à trois révolutions. Son prestige est encore très grand aux Etats-Unis durant la première guerre mondiale : des aviateurs américains s'engagent dès 1916 comme volontaires dans l'armée française, formant l'escadrille La Fayette. L'entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917, marque un tournant dans la première guerre mondiale et le début de la fin pour les armées allemandes. Un corps expéditionnaire est envoyé en France, aux ordres du Général John J. Pershing. Le 4 juillet 1917, une commémoration de l'amitié franco-américaine est organisée. Charles E. Stanton, membre de l'Etat-Major américain, est envoyé par le Général Pershing en ce jour de fête nationale des Etats-Unis, pour marquer la reconnaissance des Américains envers celui qui les avait soutenus lors de la guerre d'indépendance. C'est lors de cette cérémonie qu'il prononce les mots (souvent attribués au Général Pershing) : 'La Fayette, we are here', qui seront encore repris lors du débarquement des troupes américaines en France en 1944.

Sully Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France.

1638

Turenne Tu trembles, Carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener !

En 1675, juste avant l'engagement de la bataille de Salzbach, Turenne apostrophe sa jument Carcasse par ces mots. Il est tué par un boulet de canon peu de temps après.

Henri de la Tour d'Auvergne, viconte de Turenne était un grand homme de guerre, réputé pour sa bravoure et sa proximité avec ses troupes.

Valéry Giscard d'Estaing Vous n'avez pas, monsieur Mitterand, le monopole du coeur.
Général Mac-Mahon J'y suis, j'y reste.

1853

Que d'eau ! Que d'eau !
La typhoïde, je l'ai eue, on en meurt ou on en reste idiot.
Mai 68 Sous les pavés, la plage.
Comte d'Anterroche Messieurs les anglais, tirez les premiers !

1745

Pierre de Coubertin L'important, c'est de participer.

1908

Alphonse Baudin Je vais vous montrer comment on meurt pour 25 F par jour.
Napoléon Bonaparte Du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent.

1798 - avant qu'il soit empereur

Impossible n'est pas français.
Le boulet qui me tuera n'est pas encore fondu !

1814

Vous êtes de la merde dans un bas de soie.
Brennus Vae victis (malheur aux vaincus).

En 390 avant J.C. Brennus a négocié la fin du siège de Rome par une grosse somme d'or. Surpris lors de la pesée à avoir truqué le balance, Brennus cria cette phrase en y ajoutant son bouclier. Insultés, les romains reprirent les armes et mirent avec vigueur les gaulois en fuite.

Brennus ou Brennos est le chef des sénons, un peuple celte vivant en Gaule, autour de l'actuelle ville de Sens. Il est connu pour avoir remporté la bataille de l'Allia contre les Romains et d'être le seul en 800 ans à avoir réussi à envahir une partie de Rome, qu'il mit à sac. A cette époque, Rome n'était pas encore une grande puissance et se faisait harceler par les troupes gauloises.

Cambronne La garde meurt mais ne se rend pas, merde !

1815 - à Waterloo

Charles IX Tuez-les mais tuez-les tous pour qu'il n'en reste pas un pour me le reprocher.

Charles IX a prononcé cette phrase à l'encontre des protestants pendant le massacre de la Saint-Barthélémy en 1572.

Clovis Souviens-toi du vase de Soissons !

488

Georges Clemenceau La guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires.

1917

Calvin Ma messe la voici, c'est la bible, et je n'en veux pas d'autre.

1534

Louis XIV L'état, c'est moi !

1655

J'ai failli attendre.
Danton De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !

1792

Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine

1794

Général de Gaulle La réforme oui ! La chienlit, non !
Je vous ai compris.

1958

Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !

1944

François Ier Bayard, mon ami, je veux être fait chevalier par vos mains.

1515

Tout est perdu, fors l'honneur.

1525

Victor Hugo Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là.

Il s'agit du dernier vers du poème "Ultima verba" écrit par Victor Hugo en 1853 dans son recueil "Les Châtiments" pour condamner et marquer son opposition virulente au coup d'état de Napoléon III (1851). Républicain, Victor Hugo est devenu une des grandes figures de la résistance au Second Empire. Il s'est exilé pendant près de 19 ans, bien qu'il ait été amnistié quelques années après son départ et n'est rentré qu'après la défaite de Sedan, marquant la chute de Napoléon III. Malgré la censure du Second Empire, les écrits de Victor Hugo étaient largement diffusés en France grâce aux contrebandiers qui les importaient de Belgique, parfois même dans des bustes à l'effigie de Napoléon III !

Henri III Il est encore plus grand mort que vivant.

Henri III prononça cette phrase devant le corps du duc de Guise, qu'il venait de faire assassiner à Blois.

Henri IV Ralliez-vous à mon panache blanc !

1590

Paris vaut bien une messe.

1593

Jacques Coeur A coeur vaillant, rien d'impossible.

1441

Louis XVIII Allons, finissons-en, Charles attend.

Louis XVIII prononce ce calembour sur son lit de mort. Charles X est le nom du successeur de Louis XVIII et charlatans s'adresse aux médecins qui l'entourent.

Emile Zola J'accuse... !

1894

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